ces derniers jours, les facétieux five pills enregistraient quelques morceaux de stoner rock solide pour la postérité. ce fut l’occasion de coupler un mesa boogie rectifier et notre diezel vh4, pour le plus grand bonheur des charpentiers, des maçons, et autres carreleurs…
inclose, jeune et fringant artiste électro, venait samedi enregistrer une vraie batterie (!) et une vraie basse (!) jouées toutes deux par son cousin pour un de ses nouveaux morceaux. trop occupé que j’étais à groover du chef, je n’ai pensé aux photos qu’en fin de session, ce qui donne ce résultat incomplet et pour le moins figuratif…
peu de nouvelles en ces temps estivaux, propices aux activités de maçonnerie et de menuiserie notamment. cependant, nous travaillons sur la finalisation du mix des 10 titres de director’s cut, l’enregistrement de voix malsaines pour massacre, et mes propres parties de guitare dans zaïr (vous pouvez voir que c’est steph, le batteur du groupe qui a pris ma place aux manettes pour l’occasion). car je me dois de l’avouer, je n’étais pas satisfait de la première session de l’année dernière, alors que nous n’étions encore qu’un jeune groupe. plus de hargne, plus de crasse, et un nouveau chanteur : nous avons de quoi faire.
on ne va pas se mentir, posséder son propre studio offre des avantages certains. après zaïr à la fin de la semaine dernière, j’enregistrais hier plugged (l’autre groupe de yann, l’un de plus anciens de besançon) pour une démo de trois de leurs prochains titres. peut être aurez-vous l’occasion des les écouter à la rentrée, puisqu’ils vont jouer avec féroces (mon groupe de post-rock romantique, pour lequel on enregistre de nouveaux titres à la fin de l’année) aux passagers du zinc (la date est encore à confirmer) (je tease comme un ouf là) (et j’abuse des parenthèses).
tout occupés que nous étions à mixer les 10 titres du second album de directors cut, recherchant le point d’équilibre entre les influences metal et punk-rock des compositions de ces quatre lyonnais, nous avons omis de vous donner des nouvelles.
dernièrement, on a réenregistré la section rythmique de cinq titres de zaïr, car votre serviteur (qui joue de la guitare dans cet orchestre) a changé d’avis sur la façon de faire sonner la chose. restent les chants et les guitares, donc.
dernier jour de prise pour directors cut. seul henri a survécu, et enregistre les dernières voix de l’album. l’occasion de tester le nouveau jouet de yann, une sorte d’hommage à la bienveillance des forces de l’ordre dans leur gestion des mouvements citoyens que nous connaissons ces jours-ci. non en fait c’est un hommage aux grévistes.
afin d’arriver à l’heure ce matin, les lyonnais de directors cut se sont levés très tôt ; aussi, à leur demande et à celle de leur famille, nous avons flouté leurs visages (et modifié leurs voix aussi parfois, comme dans enquête exclusive). pour les voir beaux et bien coiffés, vous pouvez toujours aller regarder leur clip pour le morceau garbage symphony, issu de leur précédent album (que nous avons mixé). objectif du week-end : guitares additionnelles et voix.
une journée placée sous le signe du rock et du marcel, avec un jeune trio bisontin entre stoner et metal, répondant au doux nom de fallen squad et ayant la particularité de chanter en français (et de ne pas avoir de page facebook). une journée, un titre, on ne chôme pas.
session de rattrapage pour mighty bombs : onne et lucie enregistrent du chant et quelques guitares décoratives. maximilien est présent également, mais n’a pas souhaité apparaître sur cette page, trouvant mes compétences de photographe largement insuffisantes pour immortaliser sa présence dans nos lieux. bonne humeur, bon vin et bon travail, on est bien.
souvenez-vous, il y a quelques mois — près d’un an en fait — romain (avec qui je travaille au conservatoire) venait enregistrer quatre titres de son projet electro noeh au studio, et découvrait notre jolie collection de claviers plus ou moins vintage. tout venant à point à qui sait patienter (ou un truc du genre), il a finalement décidé de partager sur les internets un premier morceau, foxes. il est en écoute sur sa page soundcloud, et aussi dans le lecteur ci-dessous.
troisième journée de prises pour mighty bombs, et le contrat semble en passe d’être rempli (un peu grâce aux heures supplémentaires d’hier soir qui nous ont permis de finir les guitares, il faut bien le dire). un morceau à la basse ce matin, et nous attaquons avec rage les prises de chant pour les cinq titres qui constitueront leur premier ep.
mighty bombs, jour 2. après avoir brillamment enregistré cinq titres à la batterie hier, maximilien faisait la cuisine pendant que lucie rentrait ses parties de basse*, puis est passé derrière la caméra pour immortaliser la performance sonore et chorégraphique de onneca à la guitare. la control room en tremble encore.
*ne vous fiez pas à son visage angélique et à son col claudine, ça bourre sévèrement !
après les lyonnais de directors cut la semaine dernière, nous poursuivons notre développement à l’international en enregistrant ce week-end cinq titres pour mighty bombs, trio punk garage plus ou moins helvète emmené par une chanteuse espagnole, une bassiste suisse et un batteur français. en plus de célébrer l’amitié au sein du vieux continent, cette session marque le grand retour dans nos murs de maximilien (qui a enregistré avec goyave, last brigade, morteau morille, dirty saloon, et demon vendetta). et en plus on mange bien.
hier finissait notre session avec directors cut, et ils nous manquent déjà. heureusement, nous aurons la joie de les revoir très prochainement, afin de finir l’enregistrement des voix. petite séquence émotion avec des photos de joris, baignant dans la délicate lumière du matin, et subjugué* par le fantastique son de sa stratocaster dans notre ampli marshall jcm800. comme quoi le bonheur d’un guitariste tient à pas grand chose. yolo.
* pour nos lecteurs les plus jeunes, ça veut dire « wow, pettsamer! »
c’est déjà le cinquième jour de cette session pour directors cut, ce groupe lyonnais à l’hygiène corporelle quasi irréprochable, et nous en avons fini avec les basses et les premières guitares. ambiance studieuse et néanmoins sympathique dans la control room, en dépit de la capillarité exubérante des protagonistes et de leur désagréable habitude d’enregistrer en chaussettes (de sport) leurs parties. ils ont bon fond cependant, et l’excuse de leur jeunesse.
