Un peu de repos pour la réverb thin plate issue de notre yamaha spx 90, nos préamplis et notre neumann U87. la part féminine de mighty bombs est venue pour la dernière fois hier finir les enregistrements de voix. c’est avec tristesse que nous les avons laissées repartir à genève dans leur petite voiture bleue, mais sûrs de les revoir un jour.
aujourd’hui, soixante-quinze pour cent des personnes présentes dans le studio portent des chaussures orthopédiques anglaises, ce qui semble pertinent au regard de notre mission du jour, à savoir enregistrer chant lead et choeurs à tendance punk pour mighty bombs, nos clients helvètes préférés. car c’est un fait désormais, grâce aux nouvelles politiques culturelles françaises en matière de musiques actuelles et de mezzanines luxuriantes, les punks viennent de suisse.
mediator en os et pipe en écume, il n’y a pas à choisir*, nous enregistrons un livre audio à tendance ethnographique pour le gdra, compagnie de théâtre anthropo-circasssienne emmenée par christophe rulhes et julien cassier, transcription de leur dernier spectacle, lenga. on enregistre tout plein de trucs qui ne sont pas dans le dictionnaire du rock, et, passée l’appréhension provoquée par tous ces instruments à anches** simples ou doubles (saxophone alto, clarinette basse, cabrette), nous profitons aussi du voyage***.
* « choisir, c’est renoncer ». andré gide.
** « l’homme est l’orgueil du cèdre emplissant le roseau ». victor hugo.
*** « voyager c’est cool, mais il y a beaucoup d’étrangers quand même quand même ». laurent waukiez.
après avoir passé deux jours en compagnie de spoon god en fin de semaine dernière, masterisé un album pour korrigan’s celtic rock et mixé un autre pour eskape* cette semaine, nous sommes occupés ce dimanche par les prises de voix de mighty bombs. nous travaillons à redresser la france messieurs-dames, le rock, c’est disruptif — quoi que ce mot veuille réellement dire, mais il faut avouer que « studio digital de recording disruptif » ça claque.
* je vais pas vous le dire à chaque fois.
dernier jour de cette session orientée ficelles avec l’enregistrement des guitares pour mighty bombs. guitariste floue (f/2.8), car c’est une personne assez vive, mais guitares précises (24b/44.1kHz), car nous sommes attentifs.
début d’un long week-end avec nos clients helvètes les plus fidèles, nous alternons avec mighty bombs basses oniriques, gastronomie exotique, guitares survoltées et dégustation oenologique. on a pas des métiers faciles.
aujourd’hui, enregistrement de divers objets percussifs et bruyants, réalisé par un professionnel (ne faites pas ça chez vous), afin de parfaire les arrangements du prochain album de eskape (ne cliquez pas). et puisque ça ne mange pas de pain, nous vous présentons nos vœux pour cette nouvelle année. n’oubliez pas cependant que lesdits vœux ne nous engagent pas de manière contractuelle, et que nous ne saurons être tenus responsables pour tout dommage de type décès, accident, ou guerre nucléaire qui pourraient vous advenir en 2018, alors faites pas trop les fous.
dernièrement, avec eskape (toujours pas de lien à vous proposer), nous avons enregistré moult guitares et basses pour l’album à venir. höfner, fender x3, rickenbacker, guild, martin x2 et gibson en strates successives pour sublimer la mélancolie pop du groupe et finir l’année en douceur.
dernier jour de prises avec spoon god, et c’en est fini des guitares. nous nous attelons aux voix, percussions (plus ou moins synthétiques) et synthétiseurs (plus ou moins percussifs). mixage prévu après les fêtes.
début d’une session de trois jours avec le duo lédonien spoon god, entre neo-krautrock et post-shoegaze, pour amateurs éclairés de boîtes à rythmes hétéroclites et disparates, de sirupeux violons artificiels et d’éthérées ambiances synthétiques (grosse promo sur l’épithète aujourd’hui, on se croirait dans un article des inrocks sur le dernier charlotte gainsbourg).
on démarre les prises avec eskape (pas de lien hypertexte pour cause de page facebook en cours de maintenance) qui viennent enregistrer sept nouveaux titres. on démarre en douceur la batterie ce week-end, suite des prises dans les jours à venir.
ps : à ceux qui reprocheraient mon manque d’entrain dans la rédaction de cette news, je rappelle que cette semaine a vu la tragique disparition d’un « héros national« , alors un peu de respect.
l’équilibre au sein d’un groupe de rock est parfois difficile à trouver : dans mighty bombs, trio helvète de garage punk, l’énergie ne réside pas uniquement dans les tempi enlevés, mais également dans le vin (14,5°), dans le curry (10000 sur l’échelle de scoville), et le chocolat (88%). cet extrémisme énergétique, incarné par onne (qui de ce fait est assez floue sur nos clichés), est cependant compensé par le calme presque inquiétant de lucie, et la bonhommie (de façade, car quand il s’agit de cogner sur sa flambante batterie pailletée, il ne rechigne pas) de maximilien. dix titres au programme de ce nouvel et premier album. 
âmes sensibles, victimes du syndrome d’acquisition de matériel, rageux, orthodoxes du rock, attention ! si vous regardez bien les images de cette session de guitare pour plugged., vous constaterez l’emploi d’un simulateur numérique d’ampli obsolète (60 euros d’occasion ici) sur un ampli à transistor consacré au jazz.je ne vous parle pas de la guitare utilisée, dont je ne connais même pas la marque, depuis longtemps masquée par un autocollant…
près de douze ans (mazette !) après leur premier enregistrement chez nous, plugged, les gars les plus cool de la noise bisontine (faute de combattants, il faut l’avouer) ont enregistré le week-end dernier quatre nouveaux titres, que vous pourrez (peut-être) entendre lors de leur prochain concert à l’antonnoir le 10 décembre prochain. dans tous les cas, révisez donc les paroles de l’insulaire*. suite aux prochains épisodes.
* on m’annonce que certains membres du groupe refusent de jouer ce morceau, mais peut-être sous la pression populaire feront-ils un effort ?
géographiquement plutôt dispersés et quasi absents — pour le moment* — des internets, nous passons cinq jours avec un duo plus ou moins burgien au nom qui pourrait sembler issu d’une mauvaise pioche au scrabble. nous enregistrons donc pour isawahungryangryghost quatre titres entre the cure et my bloody valentine. la batterie est dans la boîte, et nous attaquons sereinement les guitares et les basses. belle collection d’arbalètes fender pour nous y aider : telecaster (american deluxe, custom 73, classic 66 reissue, et baja), jazzmaster classic 66, jaguar baritone special, jaguarillo (merci joss/féroces !), jaguar bass, precision bass american standard, honey blond precision bass reissue 57, sunburst precision bass reissue 57. ça doit y faire à peu près un stère de fender, du coup.**
* soyez chic, allez donc aimer leur page !
** le y superfétatoire vous est offert par l’aire du poulet de bresse.