mercury hill

alors que je m’occupais hier du clavier organique de mercury hill (appelé précédemment dans ces colonnes le groupe sans nom, mais c’est désormais un problème résolu), yann tirait le portrait des protagonistes. deux jours de session cette fois, pour le chant et le clavier, rendez-vous est pris pour la suite très prochainement.

demon vendetta

placée sous l’égide de michel berger suite à la malencontreuse diffusion d’un titre de variété française d’une artiste dont l’un des parents aurait pu être ledit berger sur une des radios de la « honte de la république » lors de notre trajet jusque vers le studio, cette journée voit s’enregistrer les guitares du troisième lp de demon vendetta (sortie prévue avril 2019), dont nous avions commencé les prises il y a quelques semaines*. au programme, reverb, reverb et reverb, avec parfois un peu de delay, le tout actionné à la botte en cuir, c’est important pour le son.

*cette phrase vous est offerte par l’association française pour la promotion des conjonctions de subordination.

milàn lombardo

suite des prises pour milàn lombardo, avec hier l’accordéon, que nous pouvons à présent qualifier de tour à tour : romantique, lyrique, sympathique, intempestif, subreptice, nerveux, inquiétant, chamanique, conciliant, discret, intemporel, succulent, disruptif*, charmant, digital**, envahissant, capable, résilient, courageux, souffreteux, éthique ; tandis qu’aujourd’hui la guitare est en bois***.

* quoi que puisse signifier ce mot pour les partisans du ruissellement
** afin de rendre son sens à ce mot
*** appartenant au studio et équipée de nouveaux micros (490r et 498t pour les technophiles du nouveau monde) de haute qualité

milàn lombardo

personne n’étant parfait, le groupe de la semaine est dolois*, mais nous propose cependant un blues folk agréablement crasseux mâtiné de guitare acoustique en bois et d’accordéon sans qualificatif car non présent jusqu’à désormais, mais nous ne manquerons pas de vous tenir informés. batterie insolente et basse affirmée, milan lombardo, être partiellement fictif d’après sa biographie, sait s’entourer d’une section rythmique solidement ancrée dans la réalité.

* à ceux qui me reprocheraient un bisontisme prétentieux et il est vrai difficilement justifiable, je rétorquerais qu’on est tous le con de quelqu’un, jusqu’à christophe castaner ou nadine morano, les avis divergent.

friday vampires

bon sang ne saurait mentir dit l’adage, mais ces vampires du vendredi* semblent toutefois apprécier les repas solides et ont commencé leur session de trois jours de bass/batt un mercredi ! d’aucuns concluraient cette nouvelle par un « ail ail ail », mais nous sommes contre les jeux de mot trop faciles.

* ne cherchez pas, ce jeune groupe pourtant partiellement grisonnant n’est pas encore présent sur les internets mondiaux.

le groupe sans nom (2)

après une petite session lundi matin, nous reprenons aujourd’hui les prises de guitares pour le projet anonyme* dont mon collègue vous a précédemment entretenu. belles guitares, beaux amplis, mais aussi belles mélodies jouées par des doigts agiles et véloces.

* n’ayez crainte, nous ne manquerons pas de vous tenir informés de l’avancement patronymique dudit projet.

chris demolition blues

près de dix ans (mazette !) après leur premier enregistrement chez nous, chris demolition blues reviennent enregistrer onze titres entre blues (vous l’aurez compris) et rock, toujours chantés en français (c’était moins évident). entre deux jeux de mots plus ou moins légaux, nous sommes parvenus à enregistrer les batteries. basses, guitares et autres espiègles joyeusetés à venir dans la semaine.

mighty bombs

aujourd’hui, soixante-quinze pour cent des personnes présentes dans le studio portent des chaussures orthopédiques anglaises, ce qui semble pertinent au regard de notre mission du jour, à savoir enregistrer chant lead et choeurs à tendance punk pour mighty bombs, nos clients helvètes préférés. car c’est un fait désormais, grâce aux nouvelles politiques culturelles françaises en matière de musiques actuelles et de mezzanines luxuriantes, les punks viennent de suisse.

gdra

mediator en os et pipe en écume, il n’y a pas à choisir*, nous enregistrons un livre audio à tendance ethnographique pour le gdra, compagnie de théâtre anthropo-circasssienne emmenée par christophe rulhes et julien cassier, transcription de leur dernier spectacle, lenga. on enregistre tout plein de trucs qui ne sont pas dans le dictionnaire du rock, et, passée l’appréhension provoquée par tous ces instruments à anches** simples ou doubles (saxophone alto, clarinette basse, cabrette), nous profitons aussi du voyage***.

* « choisir, c’est renoncer ». andré gide.
** « l’homme est l’orgueil du cèdre emplissant le roseau ». victor hugo.
*** « voyager c’est cool, mais il y a beaucoup d’étrangers quand même quand même ». laurent waukiez.

spoon god vs. mighty bombs

après avoir passé deux jours en compagnie de spoon god en fin de semaine dernière, masterisé un album pour korrigan’s celtic rock et mixé un autre pour eskape* cette semaine, nous sommes occupés ce dimanche par les prises de voix de mighty bombs. nous travaillons à redresser la france messieurs-dames, le rock, c’est disruptif — quoi que ce mot veuille réellement dire, mais il faut avouer que « studio digital de recording disruptif » ça claque.

* je vais pas vous le dire à chaque fois.

eskape

aujourd’hui, enregistrement de divers objets percussifs et bruyants, réalisé par un professionnel (ne faites pas ça chez vous), afin de parfaire les arrangements du prochain album de eskape (ne cliquez pas). et puisque ça ne mange pas de pain, nous vous présentons nos vœux pour cette nouvelle année. n’oubliez pas cependant que lesdits vœux ne nous engagent pas de manière contractuelle, et que nous ne saurons être tenus responsables pour tout dommage de type décès, accident, ou guerre nucléaire qui pourraient vous advenir en 2018, alors faites pas trop les fous.